Installer une toile

Installer une toile

Installer une toile de paillage

➼ Avantages de la toile de paillage

  • Une toile de paillage est un excellent moyen de limiter le désherbage, protéger le sol et améliorer la croissance de votre jardin, de vos massifs ou de votre potager.
  • La toile présente des avantages par rapport au feutre géotextile, notamment sa capacité à filtrer l’eau et à retenir l’humidité.
  • Conçu pour séparer les graviers de la terre, le feutre géotextile est plus résistant et mieux à même de supporter le piétinement, mais il n’est pas aussi adapté aux cultures.

➼ Préparation du sol avant la pose

  • Nettoyez, bêchez et aérez le sol.
  • Apportez du compost.
  • Retirez autant de pierres que possible.

➼ Pose de la toile

  • Tendez soigneusement la toile de paillage en la déroulant progressivement.
  • Fixez-la petit à petit en plaçant les agrafes verticalement le long des bords.
  • Faites chevaucher les bords pour éviter qu’elle ne se détache sous l’effet du vent ou ne se déchire.
  • Enterrez bien les bords en limite de la zone avant de poser les agrafes.

Le stress hydrique

Le stress hydrique

Le stress hydrique

➼ Reconnaître l'impact du stress dû à la sécheresse

  • Une menace sérieuse pour la santé et la vitalité des plantes et des arbres dans le monde entier, le manque d’eau pendant les sécheresses pousse les plantes et les arbres à passer en mode survie.
  • Par la suite d’une période de sécheresse trop longue, les racines d’une plante peuvent ne plus absorber suffisamment d’eau ni de nutriments.
  • La plante finit par se dessécher et mourir.
  • Les premiers signes sont des feuilles âgées et tombantes.
  • Les feuilles jaunissent, se recroquevillent ou brunissent, puis tombent de la plante.
  • Les nouvelles feuilles commenceront également à présenter ces symptômes.
  • La plante laisse tomber ses feuilles afin de conserver le plus d’humidité possible.
  • Cela réduit en fait la surface d’évaporation, jusqu’à 50 % d’humidité en moins.
  • Pour les arbres et les arbustes, ce sont des branches ou des brindilles qui se détachent du tronc.
  • Plus difficiles à constater, le système racinaire peut souffrir de la sécheresse
  • Ce stress est particulièrement désastreux pour les jeunes plantes dont les racines ne sont pas encore assez fortes, surtout au début de la saison de croissance.
  • Il est important de suivre les conditions météorologiques car les signes d’un manque d’eau sont très similaires à ceux d’une humidité excessive des racines.

➼ Attention à l’arrosage

  • Si les plantes ont subi une courte période de sécheresse et les racines n’ont pas été trop endommagées, il y a de fortes chances qu’elles se remettent du stress.
  • Restez cohérent dans l’arrosage pour éviter de provoquer une nouvelle période de déshydratation.
  • Donner beaucoup d’eau n’est pas toujours la solution lors d’une période asséchante.
  • L’excédent d’eau peut être aussi mortel que le manque d’eau.
  • En période de dormance, l’évaporation de l’eau reste faible car le métabolisme ralentit, et les racines n’absorbent plus d’eau.
  • Si vous arrosez beaucoup lorsqu’il fait très chaud, vous risquez d’avoir un sol trop humide.
  • La combinaison d’une consommation réduite et d’un arrosage accru entraîne un déplacement de l’oxygène du sol autour des racines.
  • La plante s’étouffe alors par manque d’oxygène, conséquence d’un excès d’eau.

➼ Les arbres et arbustes nouvellement plantés ou transplantés

  • Le problème de dessiccation est naturellement le plus important.
  • Ayant trop peu de racines, leur capacité d’absorption est trop faible.
  • Un jeune arbre entre immédiatement en dormance s’il manque d’eau.
  • Apporter régulièrement une grande quantité d’eau de temps en temps, par exemple, une fois par semaine.
  • Éviter de donner une petite quantité d’eau tous les jours car cela rend paresseuses les nouvelles racines.
  • Les racines doivent en effet pouvoir se développer également en profondeur et ne pas rester uniquement superficielles.
  • Arroser prudemment lors de la fertilisation des plantes fragiles car le risque de brûlure est élevé.

➼ Les grands arbustes et les arbres

  • Utiliser un bord d’arrosage afin d’éviter que l’eau ne s’écoule.
  • Toute l’eau nécessaire est absorbée par les racines les plus fines – les racines capillaires.
  • Si celles-ci se dessèchent, et elles le font rapidement, la plante doit créer de nouvelles racines afin que l’eau puisse être absorbée à nouveau.
  • L’arbre continue ainsi jusqu’à ce qu’il n’ait plus d’énergie pour créer des racines et qu’il soit trop tard pour faire quoi que ce soit.

➼ Risque de maladie

  • Les maladies et les parasites constituent un risque supplémentaire lié au stress de la sécheresse.
  • La plante affectée est une proie facile : moins il y a de parties affectées, moins il y a de risques de maladies et de parasites.

➼ L’élagage

  • Prenez le sécateur et réduisez considérablement la plante pour lui éviter de dépenser son énergie sur les feuilles affectées au lieu de se rétablir.
  • Ne vous contentez pas de couper les feuilles affectées, essayez de tailler au moins un quart de la plante.
  • De cette manière, vous protégez l’énergie de la plante, vous réduisez ses besoins en eau.
  • Ne pas tailler à des températures élevées afin d’éviter d’endommager davantage la plante.

➼ Soins « post-stress »

  • Éliminer les plantes indésirables dans le jardin et maintenir l’humidité dans le sol à l’aide de paillis.
  • Le paillis retient l’humidité dans le sol, améliore la vie du sol et réduit les mauvaises herbes dans le jardin.
  • Choisir un type de paillis organique : foin, paille, feuilles ou copeaux de bois, en couche de 8 à 10 cm.
  • Ces matériaux apportent également des nutriments au sol.
  • Gardez une distance de 5 centimètres autour de la tige de la plante pour éviter les parasites, les maladies et le pourrissement.

Un espace boisé

Un espace boisé

Un espace boisé

➼ Aménager à l'aide d'un choix judicieux de plantes

  • Dans une vraie forêt, une variété d’arbres cohabitent. Sous ces arbres, poussent naturellement des arbustes et un mélange de fleurs printanières, de plantes d’ombre, etc.

  • En dessous, champignons, mousses et champignons prospèrent naturellement.

  • L’ensemble de ces plantes forme une symbiose parfaite !

  • Cette approche est souvent difficile à reproduire dans les jardins actuels en raison de l’espace limité disponible ou de nos exigences.

  • Cependant c’est possible, en imitant l’effet de lisière, la zone entre la forêt et une zone ouverte, la plus riche en espèces.

  • Le choix approprié d’arbres influence directement le choix des plantes en dessous.

  • Les variétés à sélectionner dépendent également des conditions du sol et de la quantité de lumière disponible.

➼ Le sol

  • Lors de la création d’un jardin ou d’espaces verts publics dans de nouveaux projets de construction, le sol subit souvent des modifications majeures et la couche supérieure d’origine peut disparaître à certains endroits.
  • Dans ces cas, la terre provenant de l’extérieur de la région, moins chère, est souvent utilisée comme “terreau”.
  • Lors de l’élaboration d’un plan de plantation, et pas seulement pour la création d’un coin boisé, il est donc essentiel de prendre en compte le type de sol présent et ses caractéristiques typiques dans la conception.
  • Le manque ou l’absence totale de “bonnes mycorhizes” et de “matière organique naturelle” dans le sol est généralement le principal obstacle à la réussite de ce type de jardin.

➼ La lumière

  • Un arbre d’ombre tel que le hêtre ou Fagus offre peu ou pas d’opportunités pour un sous-bois diversifié.
  • Les fleurs printanières typiques telles que la jacinthe des bois ou Scillia non-scripta et l’anémone des bois ou Anemone nemorosa fleurissent avant que les arbres ne développent leurs feuilles.
  • La fougère à deux feuilles ou Blechnum spicant, le cyclamen sauvage ou Cyclamen hederifolium et le gaillet gratteron ou Gallium odoratum préfèrent des conditions ombragées.
  • Cependant, ces espèces, typiques des “vieux” bois, ont souvent du mal à s’adapter aux jardins nouvellement aménagés. Reporter la plantation de ces espèces à quelques années après l’aménagement ou dès que la zone du projet remplit les conditions préalables mentionnées peut éviter de nombreux problèmes.
  • Les espèces qui laissent passer la lumière, comme le chêne pédonculé ou Quercus robur, le cerisier ou Prunus padus et l’orme ou Ulmus glabra offrent naturellement plus de possibilités pour un sous-bois riche en espèces.
  • Des espèces naturelles et des variétés cultivées associées à un sol humide créeront rapidement un “tapis forestier” coloré.
    • Dans des conditions idéales, ces espèces se propagent très rapidement par les graines, les spores ou les rhizomes.

    ➼ Des suggestions

    • Consoude ou Symphyttum grandiflorum
    • Tellima grandiflora
    • Petite pervenche ou Vinca minor
    • Violette de mars ou Viola odorata
    • Luzula sylvatica
    • Luzula nivea
    • Fougère des dames ou Athyrium filix-femina
    • Phyllitis scolopendrium
    • Polygonatum multiflore ou Solomon’s seal
    • Géranium phaeum ou Dark stork birch
    • Digitale pourpre ou Digitalis purpurea
    • Muguet ou Convallaria majalis
    • Armoise rampante ou Ajuga reptans
    • Fleur de fée ou Epimedium var
    • Euphorbia amygdaloides
    • var Helleborus foetidus

    ➼ Les conseils

    • Évitez d’appliquer un couvert d’écorce dans ce type de jardin car les fougères typiques des coins boisés ne pourront pas se reproduire.
    • Certaines fougères, comme le Blechnum spicant, tolèrent peu ou pas de lumière solaire.
    • Après la plantation, une toile d’ombrage temporaire peut résoudre ce problème.
    • Ne pas enlever les feuilles après l’hiver est une solution peu exigeante en entretien qui favorise un sol riche en humus.

    Bambous

    Bambous

    Bambous

    LES BAMBOUS VOUS SÉDUIRONT PAR LEUR CROISSANCE TRÈS RAPIDE, LEURS JOLIES CANNES ET LEUR FEUILLAGE GRAPHIQUE

    • Fargesia, qui sont des bambous non traçants, également adaptés à une culture en bac,
    • Phyllostacchys, dont certains à cannes noires, rouges ou jaunes,
    • Pseudosasa japonica,
    • Pleioblastus ou bambous nains.

    ENVIE DE FAIRE SOUFFLER UN PETIT AIR ASIATIQUE SUR VOTRE JARDIN ?

    • Besoin d’occulter rapidement et joliment un vis-à-vis ou de vous protéger du vent ?
    • Certaines se propagent très vite : pour les maîtriser, pensez au STOP RACINES, soit une barrière antirhizomes !
    • Toute notre équipe se tient à votre disposition afin de vous conseiller dans le choix de la variété la plus adaptée.
    • Pour apporter une touche d’exotisme à votre jardin, contactez-nous…

    Planter sa haie

    Planter sa haie

    Planter sa haie

    ➼ Sa plantation

    • Elle s’effectue toute l’année, lorsque le temps le permet.
    • Pour les végétaux en racines nues ou en motte, plantez à l’automne, de novembre à fin mars.
    • Pour les végétaux en conteneurs, plantez toute l’année, hors périodes de gel ou de grosse chaleur.
    • Si le linéaire de haie est important, mieux vaut ouvrir une tranchée de 50/60 cm de largeur et autant en profondeur, plutôt que de faire un trou de plantation pour chaque sujet.
    • Mettez en place les végétaux après avoir fait tremper la motte, comme pour une plantation classique.
    • Rebouchez le trou ou la tranchée, non sans avoir incorporé un engrais organique.
    • Aménagez une cuvette de plantation au pied de chaque sujet et arrosez copieusement.
    • Selon la place disponible, le type de haie désiré ou la nature des végétaux retenus, plantez sur une ou plusieurs lignes en quinconce.

    ➼ Sa composition

    Pour la haie monospécifique

    Si elle est destinée à être taillée, elle se plante généralement sur une seule ligne, avec une distance de plantation variant entre 0,80 et 1,20 m selon la grosseur des plantes.

    Laissée libre, elle sera moins densément plantée, en quinconce, en simple ou en double rangée.

    Pour la haie en mélange

    Plusieurs règles de composition existent :

    • La répétition d’une séquence végétale, régulièrement, sur tout le tracé de la haie, offrant une ossature et une unité au jardin, particulièrement indiquée si la haie est taillée.
    • Une composition par “taches” de 1 à 7 plants de la même espèce.
    • Une disposition aléatoire pour un effet plus naturel.

    ➼ Ce que dit la loi pour les plantations en limite de parcelle

    Vous pouvez faire pousser des arbres et plantations librement dans votre jardin. Toutefois, certaines règles de distance sont à respecter à proximité de la propriété de votre voisin. L’entretien des plantations mitoyennes ou situées en limite de propriété, ainsi que la cueillette des fruits de vos plantations répondent également à une réglementation précise.

    Les plantations telles que arbres, arbustes et arbrisseaux peuvent être plantées près de la limite de propriété voisine dans le respect des règles locales prescrites par des règlements particuliers existants ou des usages locaux constants et reconnus.

    Pour vous informer sur l’existence de règles locales, il convient de vous renseigner auprès de votre mairie.

    Règles de distance à respecter par rapport à la limite de propriété selon la hauteur de la plantation :

    • Inférieure ou égale à 2 mètres = 0,5 mètre
    • Supérieure à 2 mètres = 2 mètres

    Sanction : Si vos plantations ne respectent pas les distances légales, votre voisin peut exiger qu’elles soient arrachées ou réduites à la hauteur légale, à moins que ces plantations, situées à moins de 0,5 mètre de la limite de propriété, existent depuis au moins 30 ans, ou à moins que ces plantations, situées entre 0,5 mètre et 2 mètres de la limite de propriété, dépassent 2 mètres de hauteur depuis au moins 30 ans.

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