Les arbres en milieu urbain

Les arbres en milieu urbain

Les arbres en milieu urbain

Contraintes

  • L’activité humaine engendre des contraintes que les arbres d’alignement et d’ombrage en ville ont souvent du mal à supporter.
  • Le climat urbain est difficile : les arbres sont victimes d’excès ou de manque d’ensoleillement, de température extrême au niveau du feuillage et des racines et sont parfois soumis à des coups de vents importants.
  • Le sol, souvent d’une qualité médiocre, n’est généralement pas présent en quantité suffisante et subit des phénomènes de tassement.
  • L’oxygénation des racines, leur alimentation en eau et en nutriments se révèlent donc difficiles.
  • Des pollutions diverses par le ruissellement, des sels de déneigement et les fuites de gaz altèrent le sol donc les végétaux.
  • Par les contraintes diverses qu’ils génèrent, les travaux de génie civil sont également responsables de la disparition d’un grand nombre d’arbres.
  • Les habitants des villes maltraitent sciemment ou inconsciemment les arbres : vandalisme ou chocs de véhicules.
  • Afin de préserver la sécurité des voies et des habitations et parfois aussi par habitude, les arbres sont régulièrement amputés et défigurés par des opérations d’élagage.
  • Tous ces problèmes occasionnent des dégâts et affaiblissent les arbres, qui sont plus sensibles aux attaques des prédateurs et des parasites ; les sujets meurent avant l’âge et doivent donc être remplacés.
  • Pour des raisons économiques, on essaie de plus en plus de réduire les contraintes.
  • Le choix d’espèces adaptées aux sites et l’utilisation de différentes techniques permettent d’améliorer les conditions de vie des arbres anciens et d’établir les nouvelles plantations dans les meilleures conditions.
  • Il existe des techniques de plantation, par exemple, des murets, des protections ou des grilles d’arbres, ainsi que des techniques d’entretien, tels le drainage, l’irrigation, la fertilisation, la taille douce, les traitements phytosanitaires ou la réhabilitation.
  • Ces contraintes sont souvent valables également pour les plantations en jardins privés, bordant les routes ou grandes avenues.

Quelles espèces conviennent au mieux ?

  • Il n’existe pas d’espèces adaptées à la ville car aucun milieu naturel ne rassemble les caractéristiques du milieu urbain.

Espèces tolérantes

Acer Campestre
Acer Negundo Variegatum
Acer Platanoides Globosum
Acer Pseudoplatanus
Aesculus Carnea
Aesculus Hippocastanum
Cercis Siliquastrum
Catalpa Bignonioides
Elaeagnus Angustifolia
Ginkgo Biloba
Laburnum Watereri
Paulownia Tomentosa
Prunus X Serrulata Kanzan
Prunus X Serrulata Amanogawa
Quercus Robur Fastigiata
Robinia Pseudoacacia
Sophora Japonica
Tilia Cordata
Tilia Platyphyllos

Espèces les plus résistantes au soleil, à l’ombre, à la sécheresse et aux projections de sel

Acer Platanoides
Ailanthus Altissima
Celtis Occidentalis
Platanus X Acerifolia

Planter en terre de bruyère

Planter en terre de bruyère

Planter en terre de bruyère

Plantation

  • Les végétaux acidophiles dits de terre de bruyère ont besoin d’un sol plus ou moins acide, et sans calcaire.
  • Des espèces comme les rhododendrons, les camélias, les andromèdes demandent un sol très acide à pH 5 fait de terre de bruyère.
  • D’autres espèces comme les skimmias ou les érables du japon se cultivent en sol frais de terre de jardin mélangée à de la terre de bruyère, à pH 6-6,5.
  • Le sol doit être léger, frais et bien drainé, sans humidité stagnante, mais pas trop sablonneux.
  • La plupart se plaisent à exposition légèrement ombragée et en tout cas abritée du soleil aux heures les plus chaudes de la journée.
  • Elles sont généralement assez rustiques, mais il faut leur éviter une situation exposée aux courants d’air et aux vents.

Entretien

  • L’arrosage est essentiel. En effet la terre de bruyère retient très peu l’eau et les réserves s’épuisent donc rapidement. Le sol doit toujours rester humide. Préférez une eau non calcaire. Arrosez au printemps et surtout en été, mais pour les rhododendrons réduisez un peu les arrosages en juillet-août pour encourager la formation des boutons floraux de la saison suivante.
  • Faites un apport d’engrais organique en début de printemps (sang desséché, corne torréfiée), paillez au pied pour retenir la fraîcheur et lutter contre les mauvaises herbes.
  • Les rhododendrons, azalées et camélias ne se taillent pas habituellement, à l’exception des branches malades ou mal orientées. On peut rabattre d’un tiers des plantes vieillissantes. En revanche, supprimez bien les fleurs fanées pour éviter que la plante ne s’épuise à produire des graines.
  • En hiver, en cas de neige, secouez légèrement les branches pour en faire tomber la neige qui pourrait brûler le feuillage. En cas de gel, protégez les camélias, moins rustiques que les rhododendrons avec un paillage de feuilles mortes et un voile d’hivernage.
  • Au bout de quelques années, remplacez en surface la terre par un nouvel apport de terre de bruyère; l’enracinement étant superficiel, une couche de 30 cm est suffisante; veillez à ne pas abîmer les racines.

Planter des rosiers

Planter des rosiers

Planter des rosiers

Plantation

  • Elle s’effectue de fin octobre à mi-avril, hors période de gel, dans un emplacement ensoleillé, si possible abrité du vent.
  • Creusez un trou de 30/40 cm de côté et de profondeur, déposez au fond un peu de substrat recouvert de terre meuble.
  • Rafraîchissez l’extrémité des racines. Le point de greffe devra se trouver légèrement au-dessus du niveau du sol.
  • Rabattre si besoin les branches à 10 cm pour les rosiers à grandes fleurs et polyanthas et à 30/40 cm pour les grimpants.
  • Pour les rosiers livrés en pots ou conteneurs, procédez comme pour les arbustes à fleurs.

Taille

Rosiers a grandes fleurs, polyanthas, floribundas et rosiers tige

En automne, rabattez les tiges à 40-50 cm du sol en enlevant les bois secs et les branches trop chétives. À la fin de l’hiver, idéalement fin mars, raccourcissez les branches de l’année au-dessus du deuxième ou troisième bourgeon.

Au bout du troisième ou quatrième printemps, il faudra tailler plus sévèrement dans le bois âgé de 2 ou 3 ans afin de rajeunir la plante.

Rosiers grimpants remontants

Fin mars, enlevez les bois secs et les vieux bois, supprimez les branches chétives, raccourcissez légèrement de 30-40 cm et palissez.

Rosiers grimpants non remontants

Taillez en août après la fin de la floraison en supprimant au ras de la souche les branches anciennes et en conservant uniquement les rameaux de l’année sauf ceux trop chétifs.

Quand une jeune pousse vigoureuse s’est faite sur un bois de l’année précédente, couper celui-ci au ras de la jeune pousse.

Arroser ses nouvelles plantations

Arroser ses nouvelles plantations

Arroser ses nouvelles plantations

  • Lors de la plantation de vos arbres, arbustes, vivaces, la première année est la plus importante au niveau de l’arrosage.
  • Selon la hauteur à laquelle vous avez acheté vos végétaux, il sera indispensable de leur donner la quantité d’eau adéquate pour leur permettre une bonne reprise, un bon enracinement.
  • Quelle que soit la période de plantation, les végétaux auront besoin d’être régulièrement arrosés.
  • Trouvez ci-dessous des consignes d’arrosage qui sont données à titre indicatif et qui peuvent varier selon les essences, l’exposition, les zones géographiques et les conditions climatiques.
  • Privilégiez un arrosage à l’eau de pluie plutôt qu’à l’eau sanitaire, qui a été traitée.

Conseils d’arrosage hebdomadaire

Types de plantation

Quantité d’eau en litres

Vivaces en godet
1
Graminées
5

Arbustes de 80 à 150 cm de hauteur (pot, racines nues ou motte)

Arbres d’une circonférence de 8/10 ou 10/12 cm

20

Arbustes de 150 à 250 cm de hauteur (pot, racines nues ou motte)

Arbres d’une circonférence de 12/14 ou 14/16 cm

30

Arbustes de plus de 250 cm de hauteur (pot, racines nues ou motte)

Arbres d’une circonférence de 16/18 ou 18/20 cm

50
Arbres d’une circonférence de 20/25, 25/30 cm ou plus
80

IMPORTANT : si la température est supérieure à 25 °C, il faut arroser 2 fois par semaine avec ces mêmes quantités !

Installer des bambous sans propagation

Installer des bambous sans propagation

Installer des bambous sans propagation

Phénomènes et solutions aux bambous

  • L’invasion se passe à l’abri des regards, sous terre, par un puissant réseau de rhizomes conquérants. On sait qu’ils rechignent à s’aventurer dans les zones inondées, tels étang ou rivière, ou au contraire très sèches et compactes, tels large allée ou parking.
  • Si vous vous apprêtez à planter des phyllostahys, il est recommandé d’installer une barrière anti-rhizome afin d’éviter un envahissement dans votre jardin.
  • La barrière anti-rhizomes permet de limiter la prolifération des bambous traçants. Attention ! Pas de bricolage car la moindre ouverture suffit pour voir les bambous s’échapper de leur espace imparti.
  • Installez un film semi rigide en propylène d’1 à 2 mm d’épaisseur. Ils sont vendus spécialement pour cet usage, et offrent toutes les garanties, à condition de les poser avec soin et de les enterrer jusqu’à 50 à 70 cm de profondeur.
  • Creusez une tranchée de 70 cm et créez une inclinaison de 15° pour inviter le rhizome à sortir à la surface.
  • Ajoutez terreau et fumier avec votre terre de jardin.
  • Veillez à ce que les rhizomes ne passent pas au-dessus du barrage et taillez immédiatement ceux qui s’aventurent en dehors de leur limite.
  • Arrosez copieusement et ajoutez du paillage autour des pieds dès la plantation.

Phénomènes et solutions aux bambous

  • L’invasion se passe à l’abri des regards, sous terre, par un puissant réseau de rhizomes conquérants. On sait qu’ils rechignent à s’aventurer dans les zones inondées, tels étang ou rivière, ou au contraire très sèches et compactes, tels large allée ou parking.
  • Si vous vous apprêtez à planter des phyllostahys, il est recommandé d’installer une barrière anti-rhizome afin d’éviter un envahissement dans votre jardin.
  • La barrière anti-rhizomes permet de limiter la prolifération des bambous traçants. Attention ! Pas de bricolage car la moindre ouverture suffit pour voir les bambous s’échapper de leur espace imparti.
  • Installez un film semi rigide en propylène d’1 à 2 mm d’épaisseur. Ils sont vendus spécialement pour cet usage, et offrent toutes les garanties, à condition de les poser avec soin et de les enterrer jusqu’à 50 à 70 cm de profondeur.
  • Creusez une tranchée de 70 cm et créez une inclinaison de 15° pour inviter le rhizome à sortir à la surface.
  • Ajoutez terreau et fumier avec votre terre de jardin.
  • Veillez à ce que les rhizomes ne passent pas au-dessus du barrage et taillez immédiatement ceux qui s’aventurent en dehors de leur limite.
  • Arrosez copieusement et ajoutez du paillage autour des pieds dès la plantation.

À savoir

  • Certains bambous sont foncièrement traçants, surtout dans les sols siliceux : les pleioblastus, phyllostachys, Sasa, Semiarundinaria…
  • D’autres le sont moyennement, voire pas du tout.
  • C’est le cas des bambous fargesias dits non traçants formant naturellement une touffe bien sage.
  • Les plus connus sont les fargesia nitida et fargesia murielae.

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