Planter en terre de bruyère

Planter en terre de bruyère

Planter en terre de bruyère

Plantation

  • Les végétaux acidophiles dits de terre de bruyère ont besoin d’un sol plus ou moins acide, et sans calcaire.
  • Des espèces comme les rhododendrons, les camélias, les andromèdes demandent un sol très acide à pH 5 fait de terre de bruyère.
  • D’autres espèces comme les skimmias ou les érables du japon se cultivent en sol frais de terre de jardin mélangée à de la terre de bruyère, à pH 6-6,5.
  • Le sol doit être léger, frais et bien drainé, sans humidité stagnante, mais pas trop sablonneux.
  • La plupart se plaisent à exposition légèrement ombragée et en tout cas abritée du soleil aux heures les plus chaudes de la journée.
  • Elles sont généralement assez rustiques, mais il faut leur éviter une situation exposée aux courants d’air et aux vents.

Entretien

  • L’arrosage est essentiel. En effet la terre de bruyère retient très peu l’eau et les réserves s’épuisent donc rapidement. Le sol doit toujours rester humide. Préférez une eau non calcaire. Arrosez au printemps et surtout en été, mais pour les rhododendrons réduisez un peu les arrosages en juillet-août pour encourager la formation des boutons floraux de la saison suivante.
  • Faites un apport d’engrais organique en début de printemps (sang desséché, corne torréfiée), paillez au pied pour retenir la fraîcheur et lutter contre les mauvaises herbes.
  • Les rhododendrons, azalées et camélias ne se taillent pas habituellement, à l’exception des branches malades ou mal orientées. On peut rabattre d’un tiers des plantes vieillissantes. En revanche, supprimez bien les fleurs fanées pour éviter que la plante ne s’épuise à produire des graines.
  • En hiver, en cas de neige, secouez légèrement les branches pour en faire tomber la neige qui pourrait brûler le feuillage. En cas de gel, protégez les camélias, moins rustiques que les rhododendrons avec un paillage de feuilles mortes et un voile d’hivernage.
  • Au bout de quelques années, remplacez en surface la terre par un nouvel apport de terre de bruyère; l’enracinement étant superficiel, une couche de 30 cm est suffisante; veillez à ne pas abîmer les racines.

Planter des rosiers

Planter des rosiers

Planter des rosiers

Plantation

  • Elle s’effectue de fin octobre à mi-avril, hors période de gel, dans un emplacement ensoleillé, si possible abrité du vent.
  • Creusez un trou de 30/40 cm de côté et de profondeur, déposez au fond un peu de substrat recouvert de terre meuble.
  • Rafraîchissez l’extrémité des racines. Le point de greffe devra se trouver légèrement au-dessus du niveau du sol.
  • Rabattre si besoin les branches à 10 cm pour les rosiers à grandes fleurs et polyanthas et à 30/40 cm pour les grimpants.
  • Pour les rosiers livrés en pots ou conteneurs, procédez comme pour les arbustes à fleurs.

Taille

Rosiers a grandes fleurs, polyanthas, floribundas et rosiers tige

En automne, rabattez les tiges à 40-50 cm du sol en enlevant les bois secs et les branches trop chétives. À la fin de l’hiver, idéalement fin mars, raccourcissez les branches de l’année au-dessus du deuxième ou troisième bourgeon.

Au bout du troisième ou quatrième printemps, il faudra tailler plus sévèrement dans le bois âgé de 2 ou 3 ans afin de rajeunir la plante.

Rosiers grimpants remontants

Fin mars, enlevez les bois secs et les vieux bois, supprimez les branches chétives, raccourcissez légèrement de 30-40 cm et palissez.

Rosiers grimpants non remontants

Taillez en août après la fin de la floraison en supprimant au ras de la souche les branches anciennes et en conservant uniquement les rameaux de l’année sauf ceux trop chétifs.

Quand une jeune pousse vigoureuse s’est faite sur un bois de l’année précédente, couper celui-ci au ras de la jeune pousse.

Arroser ses nouvelles plantations

Arroser ses nouvelles plantations

Arroser ses nouvelles plantations

  • Lors de la plantation de vos arbres, arbustes, vivaces, la première année est la plus importante au niveau de l’arrosage.
  • Selon la hauteur à laquelle vous avez acheté vos végétaux, il sera indispensable de leur donner la quantité d’eau adéquate pour leur permettre une bonne reprise, un bon enracinement.
  • Quelle que soit la période de plantation, les végétaux auront besoin d’être régulièrement arrosés.
  • Trouvez ci-dessous des consignes d’arrosage qui sont données à titre indicatif et qui peuvent varier selon les essences, l’exposition, les zones géographiques et les conditions climatiques.
  • Privilégiez un arrosage à l’eau de pluie plutôt qu’à l’eau sanitaire, qui a été traitée.

Conseils d’arrosage hebdomadaire

Types de plantation

Quantité d’eau en litres

Vivaces en godet
1
Graminées
5

Arbustes de 80 à 150 cm de hauteur (pot, racines nues ou motte)

Arbres d’une circonférence de 8/10 ou 10/12 cm

20

Arbustes de 150 à 250 cm de hauteur (pot, racines nues ou motte)

Arbres d’une circonférence de 12/14 ou 14/16 cm

30

Arbustes de plus de 250 cm de hauteur (pot, racines nues ou motte)

Arbres d’une circonférence de 16/18 ou 18/20 cm

50
Arbres d’une circonférence de 20/25, 25/30 cm ou plus
80

IMPORTANT : si la température est supérieure à 25 °C, il faut arroser 2 fois par semaine avec ces mêmes quantités !

Installer des bambous sans propagation

Installer des bambous sans propagation

Installer des bambous sans propagation

Phénomènes et solutions aux bambous

  • L’invasion se passe à l’abri des regards, sous terre, par un puissant réseau de rhizomes conquérants. On sait qu’ils rechignent à s’aventurer dans les zones inondées, tels étang ou rivière, ou au contraire très sèches et compactes, tels large allée ou parking.
  • Si vous vous apprêtez à planter des phyllostahys, il est recommandé d’installer une barrière anti-rhizome afin d’éviter un envahissement dans votre jardin.
  • La barrière anti-rhizomes permet de limiter la prolifération des bambous traçants. Attention ! Pas de bricolage car la moindre ouverture suffit pour voir les bambous s’échapper de leur espace imparti.
  • Installez un film semi rigide en propylène d’1 à 2 mm d’épaisseur. Ils sont vendus spécialement pour cet usage, et offrent toutes les garanties, à condition de les poser avec soin et de les enterrer jusqu’à 50 à 70 cm de profondeur.
  • Creusez une tranchée de 70 cm et créez une inclinaison de 15° pour inviter le rhizome à sortir à la surface.
  • Ajoutez terreau et fumier avec votre terre de jardin.
  • Veillez à ce que les rhizomes ne passent pas au-dessus du barrage et taillez immédiatement ceux qui s’aventurent en dehors de leur limite.
  • Arrosez copieusement et ajoutez du paillage autour des pieds dès la plantation.

Phénomènes et solutions aux bambous

  • L’invasion se passe à l’abri des regards, sous terre, par un puissant réseau de rhizomes conquérants. On sait qu’ils rechignent à s’aventurer dans les zones inondées, tels étang ou rivière, ou au contraire très sèches et compactes, tels large allée ou parking.
  • Si vous vous apprêtez à planter des phyllostahys, il est recommandé d’installer une barrière anti-rhizome afin d’éviter un envahissement dans votre jardin.
  • La barrière anti-rhizomes permet de limiter la prolifération des bambous traçants. Attention ! Pas de bricolage car la moindre ouverture suffit pour voir les bambous s’échapper de leur espace imparti.
  • Installez un film semi rigide en propylène d’1 à 2 mm d’épaisseur. Ils sont vendus spécialement pour cet usage, et offrent toutes les garanties, à condition de les poser avec soin et de les enterrer jusqu’à 50 à 70 cm de profondeur.
  • Creusez une tranchée de 70 cm et créez une inclinaison de 15° pour inviter le rhizome à sortir à la surface.
  • Ajoutez terreau et fumier avec votre terre de jardin.
  • Veillez à ce que les rhizomes ne passent pas au-dessus du barrage et taillez immédiatement ceux qui s’aventurent en dehors de leur limite.
  • Arrosez copieusement et ajoutez du paillage autour des pieds dès la plantation.

À savoir

  • Certains bambous sont foncièrement traçants, surtout dans les sols siliceux : les pleioblastus, phyllostachys, Sasa, Semiarundinaria…
  • D’autres le sont moyennement, voire pas du tout.
  • C’est le cas des bambous fargesias dits non traçants formant naturellement une touffe bien sage.
  • Les plus connus sont les fargesia nitida et fargesia murielae.

Plantes vivaces

Plantes vivaces

Plantes vivaces

Qu’est-ce qu’une plante vivace ?

  • Le terme “plante vivace” n’a pas de sens scientifique précis : lorsque nous parlons de plantes vivaces, nous pensons à toutes sortes d’espèces dont l’avantage principal est de repousser chaque année après avoir passé l’hiver en plein air.
  • Chez la plupart d’entre elles, les parties aériennes meurent durant l’automne et il n’en subsiste plus qu’une touffe de feuilles, quelques fois des bourgeons qui restent cachés à fleur de terre jusqu’au réveil de la végétation.
  • Mais ce n’est pas toujours le cas : certaines vivaces sont persistantes, comme les oeillets mignardises (dianthus pulmarius), les phlox en coussin (phlox subulata), les céraistes (cerastium) etc… Et puis nous n’avons pas pu résister à la tentation d’y ajouter de vrais arbrisseaux, comme la lavande, l’armoise arborescente ou les hélianthèmes qui se marient bien aux vivaces, se multiplient et se cultivent entre elles.
  • Enfin, comme à chaque règle il faut une exception, quelques plantes, plutôt bisannuelles, figurent aussi parmi les vivaces, car elles se ressèment seules. Ainsi, elles réapparaissent chaque année sans qu’il soit nécessaire de les replanter.
  • Lorsque nous évoquons leur résistance au froid, nous parlons de rusticité : les plantes dites rustiques ou très rustiques s’adaptent à tous nos climats même les plus rudes. D’autres, venus de régions plus clémentes, sont dites peu rustiques. Elles demandent une protection contre le froid. La diversité des plantes vivaces est si grande qu’on peut les séparer en groupes particuliers : les vivaces de plate-bande, de rocaille, les graminées, les fougères, les aquatiques…

Quand planter ?

  • D’une manière générale, les vivaces sont plantées en automne, de septembre à novembre et au printemps, de mars à mai, comme toutes les autres plantes de pépinières. Grâce aux cultures en godet, les plantations sont possibles à tout moment, sauf en période de gel ou de sécheresse, ou lorsque la terre est trop mouillée.
  • Septembre et octobre sont deux mois particulièrement favorables car à cette période les souches des vivaces sont encore très actives. En outre, c’est aussi le moment où le choix est le plus vaste. Au printemps, certaines des plantes rares que vous souhaitez ne seront peut-être plus disponibles.
  • La fin de l’été et le début de l’automne offrent de belles journées, propices au jardinage. Bien entendu, selon les plantes et les climats, quelques précautions s’imposent.

➼ L'influence du climat...

  • À moins de bénéficier de conditions exceptionnelles, attendez la fin de l’hiver pour installer les espèces réputées fragiles.
  • Dans les régions douces, aux printemps hâtifs et secs, il est préférable de planter à l’automne ou dès la fin de l’hiver pour que les plantes puissent s’installer et devenir suffisamment autonomes avant les chaleurs.
  • Au contraire, dans les régions froides et humides, ou sur des sols lourds que se ressuient mal, seule une plantation printanière pourra garantir un démarrage immédiat des vivaces et leur installation sans à coup.
  • La diversité des plantes est telle qu’il est bien difficile de donner des recommandations très précises pour chacune d’elles d’autant que des facteurs incontrôlables, comme le climat, jouent un rôle non négligeable.
  • Le jardinier averti qui observe la nature avec intérêt sait bien que chaque plante vit selon un rythme immuable : végétation, floraison, repos.

➼ Comment les utiliser ?

  • En fonction de leur taille et leurs exigences, les plantes vivaces conviennent en rocaille, en auge ou en bac, habillent les murets ou les joints de dallage.
  • D’autres seront à utiliser principalement en mixed-borders ou plates bandes mêlant aux vivaces des annuelles, des arbustes ou encore des bulbes.
  • Certaines, au développement plus limité se plairont en pots et bacs.
  • Celles qui ont un port net et dense feront de belles bordures, de nombreuses espèces font de de jolis bouquets, frais ou secs.
  • Il faudra bien évidemment tenir compte des besoins de soleil ou d’ombre des plantes vivaces pour les installer à l’endroit du jardin qui convient le mieux à leurs exigences.
  • Une plante vivace que l’on cultive en respectant bien ses besoins, se débrouillera seule et s’étoffera au fil des années.

➼ Comment les choisir ?

  • Les notions de couleurs ou d’harmonie aussi importantes soient-elles, ne sont pas prioritaires.
  • Pour la réussite de vos plantations sans trop de contraintes, privilégiez la résistance des plantes au climat et aux particularités du jardin.
  • Cette précaution est essentielle pour les espèces qui assurent la charpente des massifs.
  • Elles doivent surmonter facilement les hivers locaux et, comme la nature du sol ne se modifie pas du jour au lendemain sauf à grand frais, mieux vaut qu’elles puissent s’y adapter naturellement.
  • La situation est-elle ensoleillée, ombragée ? Le sol est-il sec, lourd ou humide ? Ce sont les questions qui doivent guider votre choix.
  • Peu à peu le jardin se peuple et se modifie ; la nature du sol s’améliore et des microclimats apparaissent. Ce sont autant de chances d’accueillir de nouvelles variétés et de donner une touche d’originalité à vos plantations.
  • Viennent ensuite les notions de hauteur, de largeur, et de volume. Ce sont elles qui déterminent le bon équilibre d’un massif.
  • Le besoin d’une plante de grande taille peut parfois être lié à un détail du jardin à dissimuler ou au contraire à valoriser.
  • C’est seulement lorsque tous ces critères ont été observés que l’on peut raisonnablement céder à la passion des couleurs.

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