Plantes vivaces

Plantes vivaces

Plantes vivaces

Qu’est-ce qu’une plante vivace ?

  • Le terme “plante vivace” n’a pas de sens scientifique précis : lorsque nous parlons de plantes vivaces, nous pensons à toutes sortes d’espèces dont l’avantage principal est de repousser chaque année après avoir passé l’hiver en plein air.
  • Chez la plupart d’entre elles, les parties aériennes meurent durant l’automne et il n’en subsiste plus qu’une touffe de feuilles, quelques fois des bourgeons qui restent cachés à fleur de terre jusqu’au réveil de la végétation.
  • Mais ce n’est pas toujours le cas : certaines vivaces sont persistantes, comme les oeillets mignardises (dianthus pulmarius), les phlox en coussin (phlox subulata), les céraistes (cerastium) etc… Et puis nous n’avons pas pu résister à la tentation d’y ajouter de vrais arbrisseaux, comme la lavande, l’armoise arborescente ou les hélianthèmes qui se marient bien aux vivaces, se multiplient et se cultivent entre elles.
  • Enfin, comme à chaque règle il faut une exception, quelques plantes, plutôt bisannuelles, figurent aussi parmi les vivaces, car elles se ressèment seules. Ainsi, elles réapparaissent chaque année sans qu’il soit nécessaire de les replanter.
  • Lorsque nous évoquons leur résistance au froid, nous parlons de rusticité : les plantes dites rustiques ou très rustiques s’adaptent à tous nos climats même les plus rudes. D’autres, venus de régions plus clémentes, sont dites peu rustiques. Elles demandent une protection contre le froid. La diversité des plantes vivaces est si grande qu’on peut les séparer en groupes particuliers : les vivaces de plate-bande, de rocaille, les graminées, les fougères, les aquatiques…

Quand planter ?

  • D’une manière générale, les vivaces sont plantées en automne, de septembre à novembre et au printemps, de mars à mai, comme toutes les autres plantes de pépinières. Grâce aux cultures en godet, les plantations sont possibles à tout moment, sauf en période de gel ou de sécheresse, ou lorsque la terre est trop mouillée.
  • Septembre et octobre sont deux mois particulièrement favorables car à cette période les souches des vivaces sont encore très actives. En outre, c’est aussi le moment où le choix est le plus vaste. Au printemps, certaines des plantes rares que vous souhaitez ne seront peut-être plus disponibles.
  • La fin de l’été et le début de l’automne offrent de belles journées, propices au jardinage. Bien entendu, selon les plantes et les climats, quelques précautions s’imposent.

➼ L'influence du climat...

  • À moins de bénéficier de conditions exceptionnelles, attendez la fin de l’hiver pour installer les espèces réputées fragiles.
  • Dans les régions douces, aux printemps hâtifs et secs, il est préférable de planter à l’automne ou dès la fin de l’hiver pour que les plantes puissent s’installer et devenir suffisamment autonomes avant les chaleurs.
  • Au contraire, dans les régions froides et humides, ou sur des sols lourds que se ressuient mal, seule une plantation printanière pourra garantir un démarrage immédiat des vivaces et leur installation sans à coup.
  • La diversité des plantes est telle qu’il est bien difficile de donner des recommandations très précises pour chacune d’elles d’autant que des facteurs incontrôlables, comme le climat, jouent un rôle non négligeable.
  • Le jardinier averti qui observe la nature avec intérêt sait bien que chaque plante vit selon un rythme immuable : végétation, floraison, repos.

➼ Comment les utiliser ?

  • En fonction de leur taille et leurs exigences, les plantes vivaces conviennent en rocaille, en auge ou en bac, habillent les murets ou les joints de dallage.
  • D’autres seront à utiliser principalement en mixed-borders ou plates bandes mêlant aux vivaces des annuelles, des arbustes ou encore des bulbes.
  • Certaines, au développement plus limité se plairont en pots et bacs.
  • Celles qui ont un port net et dense feront de belles bordures, de nombreuses espèces font de de jolis bouquets, frais ou secs.
  • Il faudra bien évidemment tenir compte des besoins de soleil ou d’ombre des plantes vivaces pour les installer à l’endroit du jardin qui convient le mieux à leurs exigences.
  • Une plante vivace que l’on cultive en respectant bien ses besoins, se débrouillera seule et s’étoffera au fil des années.

➼ Comment les choisir ?

  • Les notions de couleurs ou d’harmonie aussi importantes soient-elles, ne sont pas prioritaires.
  • Pour la réussite de vos plantations sans trop de contraintes, privilégiez la résistance des plantes au climat et aux particularités du jardin.
  • Cette précaution est essentielle pour les espèces qui assurent la charpente des massifs.
  • Elles doivent surmonter facilement les hivers locaux et, comme la nature du sol ne se modifie pas du jour au lendemain sauf à grand frais, mieux vaut qu’elles puissent s’y adapter naturellement.
  • La situation est-elle ensoleillée, ombragée ? Le sol est-il sec, lourd ou humide ? Ce sont les questions qui doivent guider votre choix.
  • Peu à peu le jardin se peuple et se modifie ; la nature du sol s’améliore et des microclimats apparaissent. Ce sont autant de chances d’accueillir de nouvelles variétés et de donner une touche d’originalité à vos plantations.
  • Viennent ensuite les notions de hauteur, de largeur, et de volume. Ce sont elles qui déterminent le bon équilibre d’un massif.
  • Le besoin d’une plante de grande taille peut parfois être lié à un détail du jardin à dissimuler ou au contraire à valoriser.
  • C’est seulement lorsque tous ces critères ont été observés que l’on peut raisonnablement céder à la passion des couleurs.

La taille

La taille

Taille Floraison

La taille

Élaguer les arbres

➼ Les principes de l’élagage

  • Les arbres seront élagués dans leur période de repos de façon à ce qu’ils soient débarrassés de leurs bois morts et se déploient dans une forme stylisée.
  • Sous réserve de faire intervenir un professionnel, quelques principes élémentaires sont à observer.

➼ Les bois à couper

  • L’élagage consiste principalement à réduire les ramures d’un arbre ou d’un grand arbuste trop touffu. Il s’agit donc d’une intervention légère où les branches seront coupées à un tiers de leur longueur avec une petite tronçonneuse ou une scie d’élagage.
  • La ramure sera notamment aérée et rajeunie en supprimant les branches les plus anciennes. S’il s’agit de grosses branches, il faut préalablement les attacher à une corde pour guider leur chute sans casse.
  • Si le sujet n’a pas été entretenu, l’élagage ne sera pas intégral dès la première année mais prolongé sur les 2 ou 3 années suivantes.

➼ Une frondaison à éclaircir ou à épaissir

  • L’élagage doit permettre de diriger la croissance de l’arbre de sorte qu’il garde une forme et des proportions acceptables.
  • Si le branchage est très touffu, il est possible de l’éclaircir. Les pousses secondaires seront supprimées au plus près de la branche principale avec un élagueur ou un échenilloir selon la disposition et l’épaisseur des branches.
  • Inversement, si la frondaison est clairsemée, il faut tailler l’extrémité des branches pour stimuler les bourgeons d’extrémités. Cette opération est réalisée à l’aide d’un croissant ajusté au haut d’une perche en prenant garde à la chute des rameaux.

➼ Récapitulatif du matériel pour chaque étape

  • Petite tronçonneuse
  • Scie d’élagage
  • Elagueur
  • Echenilloir
  • Croissant
  • Serpette
  • Produit cicatrisant

Préparer la taille des arbres fruitiers

➼ Les opérations préliminaires à la taille des arbres fruitiers

  • La taille des arbres fruitiers doit être préparée. Au début de l’automne, il convient de supprimer les bois morts facilement repérables.
  • En aucun cas, il ne faudra tailler les arbres fruitiers à cette époque stratégique où ils reconstituent leurs réserves, mais ne sont ni endormis, ni assez actifs pour cicatriser correctement.

➼ Supprimer les fruits momifiés et branches mortes

  • Tous les fruits pourris, dits momifiés, restés sur l’arbre sont vecteurs de parasites et de maladies. Il faut donc les rechercher attentivement et les éliminer.

  • Pour les branches mortes, elles peuvent être anormalement nombreuses. Elles sont alors le signe d’une maladie ou d’un arbre âgé qui fera l’objet, l’hiver venu, d’un rajeunissement.

  • Lorsque les branches mortes apparaissent dans des proportions raisonnables, ce n’est que le phénomène de régénération naturelle de l’arbre. L’auto-élagage correspond à une taille spontanée de l’arbre qui vous indique de quelles branches il veut se séparer et comment il veut s’en séparer.

  • Bien souvent, les bois morts se retrouvent dans les parties de l’arbre trop fournies, qui manquent de lumière et d’air. L’arbre pratique de lui-même un éclaircissage. De plus, les vieilles branches chargées de fruits ont ployé sous leur poids et pendent de plus en plus vers le sol. Elles finiront par sécher.

  • Il faudra donc s’appliquer à éclaircir l’arbre et à supprimer les plus vieilles branches lors de la taille. En amplifiant son mouvement, on aide l’arbre à se rajeunir et on stimule sa production de fruits.

  • Aussi, le dessèchement atteint la branche ou le rameau dans son intégralité, jusqu’au point de jonction avec la structure de l’arbre. C’est donc de l’élément entier qu’il faut le débarrasser.

➼ Application pratique

  • Si enlever les fruits momifiés se fait manuellement sans geste particulier, la suppression des bois morts exige l’emploi d’un coupe branches et d’un sécateur convenablement aiguisés.
  • Branches et rameaux secs seront coupés dans leur totalité. Il faut que la coupe soit franche et nette. Il ne faut pas laisser de « chicot » propice aux maladies et aux parasites, ni couper trop court en égratignant le col et/ou l’écorce.
  • Les bois supprimés seront brûlés.
  • Il ne reste plus qu’à attendre l’hiver et la dormance des arbres pour opérer une taille bienfaitrice.

Tailler les haies avant l’hiver

➼ Les deux temps de la taille des haies

  • Pour que les haies gardent leur forme toute l’année, il faut les tailler deux fois par an, mais pas à n’importe quel moment, ni n’importe comment.
  • Mur végétal, les arbustes qui composent la haie ont deux temps de croissance : la pousse du printemps et l’activité de fin d’été. Par conséquent, c’est à la fin de ces deux cycles que l’on supprime les branches exubérantes qui déforment la haie.

  • S’agissant d’une haie de conifères, d’arbustes caducs ou persistants, la fin de la première floraison se situe entre mai et juin. La deuxième période de taille s’étend de la fin août jusqu’au début du mois d’octobre.

➼ Les outils adéquats

  • La grande cisaille à main est l’emblème des outils de taille des haies. Cependant, la manœuvre est épuisante et les longs mètres de haie qui vous attendent deviennent rapidement décourageants.
  • Si longueur et hauteur de haie ne sont pas négligeables autant essayer le taille-haie dans un modèle thermique ou électrique. Pour faire son choix entre les deux modèles, il vaut mieux commencer par les louer pour se rendre compte de l’aisance du maniement. Un taille-haie thermique est puissant, mais il est plus exigeant en termes d’entretien.
  • Lorsqu’il faut intervenir avec précision sur la haie ou en son centre, seul le sécateur est efficace, pour peu qu’on en possède de plusieurs tailles afin de ne pas abîmer les plus précis en coupant des branches trop épaisses.

Tailles d’été

➼ Pourquoi est-ce important ?

  • Si pour la plupart des végétaux la taille est pratiquée en hiver, certains arbustes requièrent une taille en été.

  • Il s’agit pour l’essentiel des plantes grimpantes qui sont volubiles et des arbustes de forte expansion, tels que le weigelia, arbuste vigoureux et d’une floraison de clochettes abondante.

➼ Plus de mystère pour la floraison des glycines

  • Choyées par excès, les glycines sont noyées dans un sol débordant d’azote et ne sont taillées que timidement. Résultat, le feuillage est superbement développé… mais point de fleurs. Tout au contraire, pour les voir fleurir, il faut pratiquer deux tailles sévères, une en janvier et une autre en juillet.

  • En janvier, il ne faut pas craindre de rabattre tout l’arbuste à 15 cm des branches principales. Ou alors, pour structurer la taille, on peut ne couper que les rameaux latéraux et les pousses secondaires, pour ne préserver que 5 à 6 bourgeons.

  • En juillet, il s’agit seulement d’éclaircir le magnifique arbuste. Cela stimulera le développement des « yeux » qui forment les fleurs de l’année suivante et contiendra son expansion.

  • Lorsqu’il s’agit d’un jeune plant de glycine, il est fréquent que la première floraison n’apparaisse que 5 ans plus tard.

➼ Pas de taille sévère pour les clématites

  • Les clématites printanières sont taillées dès que leurs fleurs sont fanées, en plein été. La taille consiste à raccourcir les rameaux en les coupant au-dessus de 2 yeux pour générer de nouvelles pousses.

  • Il s’agit également de supprimer les rameaux mal placés. Cela suffit pour tonifier la floraison de l’année suivante et ôter l’aspect fouillis de l’arbuste.

  • Pour les variétés de clématites à floraison tardive, il faut les tailler en mars et les couper un peu plus court pour favoriser la croissance des nouvelles branches qui portent la floraison.

➼ La taille de l’abondante Weigelia

  • Le weigelia est recherché pour sa floraison spectaculaire et sa croissance rapide. Il demande peu de soin et pousse sous tous les climats tant il est rustique et résistant aux parasites.
  • D’un naturel envahissant, la taille intervient en juillet, une fois passé sa floraison qui a démarré en mai. Il arrive parfois qu’il produise à ce moment une seconde floraison, mais moins abondante. Comme rien ne presse, la taille de l’arbuste sera différée.
  • La taille va le maintenir dans une forme stylisée et le libérer d’un excès de feuillages et de branches qui finissent par gêner sa floraison.
  • Les rameaux qui ont produit des fleurs seront coupés et on supprime tout ce qui est au dessus des nouvelles pousses en ne laissant qu’un centimètre de plus.
  • Les tiges les plus anciennes qui ne fleurissent plus et encombrent la touffe seront supprimées avec les rameaux les plus faibles et les bois morts.

Le calendrier de la taille des arbustes

➼ Qui a dit qu’il fallait tailler les arbustes en novembre ?

  • C’est en partie vrai, mais faux pour la plus grande partie des arbustes. Tout dépend de la nature de l’arbuste.
  • Les arbustes dont la floraison est printanière comme les lilas ou les forsythias seront taillés à la fin du printemps, juste après leur floraison. Dans leur cas, les fleurs se développent sur les bois de l’année passée, il ne faut donc pas les supprimer.
  • Au contraire, les arbustes qui fleurissent l’été seront taillés en février, mars, juste à la fin de l’hiver de façon à ce que poussent de jeunes bois.
  • Pour eux, en effet, ce sont les nouvelles tiges qui portent les fleurs.

Le paillage

Le paillage

Le paillage

Où peut-on appliquer la technique du paillage ?

Vous pouvez appliquer cette technique partout dans votre jardin :

  • au potager,
  • au verger,
  • au pied de vos haies et de vos arbres et arbustes,
  • dans les massifs de plantes vivaces et annuelles.

Vous pouvez également pailler vos plantes en pot et vos jardinières !

Les avantages du paillage

➼ Limiter les arrosages

  • Sur un sol nu, ce qui n’existe pas à l’état naturel, le phénomène d’évaporation et les pertes d’eau est 3 fois plus important que sur le sol forestier.
  • Le phénomène de transpiration de la plante, la deuxième perte d’eau importante, est également accru en été lorsque les températures augmentent, réchauffant ainsi les racines de vos plantes.
  • Le paillage permettra d’absorber l’eau et de maintenir l’humidité de votre sol.
  • C’est une bonne méthode pour reduire les excès d’eau !

➼ Éviter le désherbage chimique

  • Le paillage empêche la lumière d’atteindre la surface du sol ce qui ne permet pas aux plantes adventices, soit les mauvaises herbes, de germer et de se développer.

➼ Éviter le phénomène de battance

  • Le paillage protège le sol des aléas climatiques, et évite ainsi le phénomène de battance, à savoir, le tassement de la terre des sols argileux sous l’action de la pluie.
  • Vous évitez donc la formation d’une croûte imperméable en surface qui empêcherait l’eau des prochaines pluies ou arrosages de s’infiltrer.

➼ Créer un lieu propice aux insectes utiles

  • Les matériaux utilisés servent de refuge pendant l’hiver pour les insectes utiles qui sont attirés par le nectar des fleurs.

➼ Améliorer la structure du sol

  • En utilisant un paillage organique qui finira par se décomposer en humus, vous enrichissez le complexe argilo-humique de votre sol et en augmentez la fertilité.

➼ Conserver des fruits et légumes propres

  • Le paillage vous permettra de ne pas laisser vos plantations en contact direct avec le sol. Vous évitez ainsi les éclaboussures et gardez vos plantations propres.

➼ Améliorer la croissance et la santé de vos végétaux

  • Le paillage permet d’atténuer les stress ressentis par vos plantes.
  • Vous agissez ainsi de façon préventive pour éviter tout trouble de croissance ou sensibilité aux attaques parasitaires.
  • De plus, l’eau transporte les champignons qui se trouvent sur le sol et qui peuvent être néfastes pour vos cultures.
  • Le paillage vous permettra d’éviter qu’ils n’y soient disséminés.

➼ Favoriser la vie microbienne de votre sol

  • La surface du sol est sujette à des changements réguliers de températures, humidité et concentration en composés organiques.
  • Il est important de conserver ces facteurs les plus constants possible et propices au développement des micro-organismes.
  • En effet, ce sont eux qui rendront les éléments nutritifs, soit les engrais et les amendements, disponibles par leur travail de digestion : c’est la minéralisation.

Quels matériaux utiliser en paillage ?

  • De nombreux matériaux organiques ou minéraux (graviers, déchets verts du jardin etc) peuvent servir de paillis.
  • Les engrais verts ont également une vocation de paillage.
  • De façon générale préférez les sources locales.
  • Ne pas utiliser les aiguilles de pins, les feuilles des arbustes persistants et des thuyas qui se dégradent difficilement. Réservez-les pour vos allées ou sentiers de jardins.
  • Attention également aux écorces de pin qui acidifient le sol : utilisez-les pour les massifs de plantes de terre de bruyère.

➼ Paillis organiques

Ils sont composés d’éléments végétaux, donc leur dégradation en humus est plus ou moins rapide. Celle-ci dépend de la concentration en lignine.

Par exemple, on peut compter quelques semaines pour des tontes de gazon, et quelques années pour des copeaux de bois !

  • Les paillis à longue durée de vie comme les copeaux de bois, les écorces de pin, et les tailles de haies d’arbres et d’arbustes sont à utiliser principalement pour les plantes pérennes : arbres, arbustes, massifs de vivaces.
  • Les paillis à durée de vie plus courte comme les tontes de gazon, les feuilles mortes, les pailles de céréales, etc, sont utilisables sur tout type de végétaux. Ils sont très intéressants pour les plantes avec un cycle de vie court car ils s’incorporent rapidement dans la terre.

Soyez inventif ! Il est facile de constituer un paillage original et naturel en conservant vos coques de noix, noisettes et tous les fruits à coques en général.

➼ Paillis minéraux

  • Ces paillages ne sont pas biodégradables et possèdent donc une durée de vie infinie à notre échelle. Ils contribuent au réchauffement du sol et sont particulièrement conseillés pour les plantes qui aiment la chaleur, comme les plantes de rocailles.
  • Un des paillis couramment employé est la Pouzzolane : roche constituée de projections volcaniques riches en silice. Elle possède une structure alvéolaire bon isolant thermique.
  • Les billes d’argiles, ardoises concassées, débris de poteries, sont également utilisés. Ils peuvent devenir de réels éléments de décoration dans votre jardin.
  • Comme pour les paillis organiques, n’oubliez pas de conserver certains déchets de votre alimentation comme les coquilles d’huîtres ou de moules, effet maritime garanti !

➼ Paillis plastiques ou textiles

  • Ils s’appliquent en toiles tendues sur le sol.
  • Les films plastiques sont plus ou moins biodégradables et restent inesthétiques.
  • Les toiles tissées, en jute ou autres matières textiles ont aussi comme utilité de retenir efficacement la terre des talus pentus ou les berges d’un plan d’eau.

Culture des arbres fruitiers

Culture des arbres fruitiers

Culture des arbres fruitiers

Généralités

  • Certains arbres fruitiers sont d’excellents arbres d’ombrage s’intégrant parfaitement dans le jardin d’ornement, leur floraison apportant aussi une décoration printanière.
  • Plus encore que pour les végétaux d’ornement, la nature et l’emplacement du terrain, le climat et la région où vous habitez détermineront le choix des espèces et variétés.
  • Certaines, à floraison très précoce ou nécessitant de fortes chaleurs estivales, donneront de bons résultats seulement dans les régions réunissant les conditions nécessaires.
  • De plus, les arbres fruitiers étant greffés sur différents porte-greffes, ceux-ci doivent être adaptés à la région et à la qualité du sol où ils seront plantés.

Généralités

  • Certains arbres fruitiers sont d’excellents arbres d’ombrage s’intégrant parfaitement dans le jardin d’ornement, leur floraison apportant aussi une décoration printanière.
  • Plus encore que pour les végétaux d’ornement, la nature et l’emplacement du terrain, le climat et la région où vous habitez détermineront le choix des espèces et variétés.
  • Certaines, à floraison très précoce ou nécessitant de fortes chaleurs estivales, donneront de bons résultats seulement dans les régions réunissant les conditions nécessaires.
  • De plus, les arbres fruitiers étant greffés sur différents porte-greffes, ceux-ci doivent être adaptés à la région et à la qualité du sol où ils seront plantés.

Plantation

  • Procédez comme pour les arbres d’ornement
  • Les arbres fruitiers sont généralement livrés à racines nues ou emballés dans de la tourbe. Il faut donc les planter pendant la période de repos de la végétation, de novembre à fin mars sauf en période de fortes gelées.
  • Leur culture, en conteneurs donne également de bons résultats, elle permettra de planter en toutes saisons, même pendant la fructification.

Plantation

  • Procédez comme pour les arbres d’ornement
  • Les arbres fruitiers sont généralement livrés à racines nues ou emballés dans de la tourbe. Il faut donc les planter pendant la période de repos de la végétation, de novembre à fin mars sauf en période de fortes gelées.
  • Leur culture, en conteneurs donne également de bons résultats, elle permettra de planter en toutes saisons, même pendant la fructification.

Entretien

  • Les deux ou trois premières semaines suivant la plantation, arrosez scrupuleusement les végétaux. Surtout en période de sécheresse et binez régulièrement le sol au pied des arbres.
  • Apportez un engrais approprié une première fois en fin d’hiver, après l’éclatement des premiers bourgeons, et une deuxième fois lorsque les fruits commencent à grossir en automne. Utilisez une griffe pour l’enfouir en surface, au pied des arbres.
  • La taille des arbres et arbustes fruitiers est propre à chaque espèce et au mode de production choisi.
  • Les deux ou trois premières semaines suivant la plantation, arrosez scrupuleusement.
  • Surtout en période de sécheresse et binez régulièrement le sol au pied des arbres.
  • Apportez un engrais approprié une première fois en fin d’hiver, après l’éclatement des premiers bourgeons, et une deuxième fois lorsque les fruits commencent à grossir en automne. Utilisez une griffe pour l’enfouir en surface, au pied des arbres.
  • La taille des arbres et arbustes fruitiers est propre à chaque espèce et au mode de production choisi.

Les différents types de haie

Les différents types de haie

Les différents types de haie

On plante une haie pour :

  • Marquer une limite entre deux espaces.
  • Isoler certaines zones du jardin, telles un coin repos, une piscine, un potager…
  • Créer un écran visuel.
  • Se protéger du bruit et des vents dominants, soit un brise-vent.

Monospécifique taillée

  • Elle est composée de conifères : thuya, chamecyparis, taxus, cupressocyparis…, ou d’espèces à feuillage persistant et semi-persistant : elaeagnus, prunus laurocerasus, photinia, euonymus, ligsutrum, buxus, carpinus, fagus…
  • La hauteur et l’épaisseur varient en fonction de l’espace disponible et du type d’habitat : lotissement, zone urbaine ou rurale .
  • Les végétaux qui la composent sont sélectionnés pour leur capacité à demeurer esthétiques, malgré la taille.
  • Dans le cas de bordures basses ou de topiaire, ils doivent pouvoir supporter des interventions fréquentes et sévères.
  • Dans le cas d’arbustes à caractère ornemental, la taille doit permettre une abondante floraison et bonne fructification.

Monospécifique non taillée

  • Les végétaux qui la composent ne sont pas taillés, mais laissés libres de se développer et d’adopter leur port naturel. Leurs caractéristiques saisonnières sont également respectées : fleurs, fruits.
  • La haie libre tirera cependant bénéfice d’une taille légère annuelle voire tous les deux ans qui aidera les arbustes et les arbres s’il y lieu, à se ramifier ou s’équilibrer et stimulera la floraison et la fructification des espèces ornementales. Tout type de végétaux convient pour constituer une haie monospécifique : conifères, espèces persistantes ou semi-persistantes à caduques.
  • Composée d’une haie locale bocagère, elle revêt un aspect plus champêtre et s’intègre bien en zone rurale.
  • Empiétant beaucoup dans l’espace du jardin, ce type de haie n’est à installer que dans les espaces suffisamment vastes.

Monospécifique brise-vent

  • Les végétaux sont taillés latéralement dans le but d’obtenir un rideau dense et étroit.
  • Plantés en alignement, à une distance de 0,40 à 0,80 m, sur une ou deux lignes selon l’espace dont on dispose.
  • Ce sont souvent des conifères et des arbustes.
  • Ce sont parfois des arbres qui acceptent la conduite en cépée : charme, érable, hêtre…

Mélange ou polyspécifique taillée

  • Relativement stricte par sa forme, elle garde une certaine fantaisie par la diversité des végétaux qui la composent.
  • Ce type de haie remplit sa fonction de clôture et d’écran visuel tout au long de l’année.
  • Les espèces seront choisies en fonction de leur capacité à supporter la taille.
  • Elles seront persistante soit en totalité ou, partiellement en association avec des espèces marcescentes ou caduques.

Mélange ou polyspécifique non taillée

  • Les différentes espèces qui entrent dans la composition se complètent dans leur dimensions, dans leur port, dans les variations saisonnières de leur feuillage – en végétation, en automne, en hiver – dans la couleur de leur écorce, de leurs rameaux, dans la date, la durée, la couleur de leur floraison – chatons, fleurs à pétales – et dans leur fructification plus ou moins persistante et décorative.
  • Le choix des espèces est laissé libre selon les avis et les goûts de concepteur On peut aussi y inclure des arbres dont le développement en hauteur donne un effet esthétique intéressant en cassant l’allure générale de la haie.
  • En ne retenant que des espèces végétales locales, adaptées au sol et au climat de la région, la haie prend un caractère plus champêtre et contribue à l’intégration des bâtiments dans les zones rurales.

Mélange ou polyspécifique en bande boisée

  • En zone rurale, pour plus de protection encore contre le vent et le froid, lorsque la place disponible est suffisante et qu’il n’y a pas de problème de hauteur, la haie peut s’élargir.
  • Elle est alors constituée de 3 voire 4 rangées de végétaux : des arbres de haut jet sur l’extérieur, doublés d’arbres et arbustes conduits en cépée, puis une rangée d’arbustes de bourrage pour combler les espaces.
  • On aura soin, pour plus d’efficacité de placer les arbres de haut jet sur deux lignes.

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