Planter sa haie

Planter sa haie

Planter sa haie

➼ Sa plantation

  • Elle s’effectue toute l’année, lorsque le temps le permet.
  • Pour les végétaux en racines nues ou en motte, plantez à l’automne, de novembre à fin mars.
  • Pour les végétaux en conteneurs, plantez toute l’année, hors périodes de gel ou de grosse chaleur.
  • Si le linéaire de haie est important, mieux vaut ouvrir une tranchée de 50/60 cm de largeur et autant en profondeur, plutôt que de faire un trou de plantation pour chaque sujet.
  • Mettez en place les végétaux après avoir fait tremper la motte, comme pour une plantation classique.
  • Rebouchez le trou ou la tranchée, non sans avoir incorporé un engrais organique.
  • Aménagez une cuvette de plantation au pied de chaque sujet et arrosez copieusement.
  • Selon la place disponible, le type de haie désiré ou la nature des végétaux retenus, plantez sur une ou plusieurs lignes en quinconce.

➼ Sa composition

Pour la haie monospécifique

Si elle est destinée à être taillée, elle se plante généralement sur une seule ligne, avec une distance de plantation variant entre 0,80 et 1,20 m selon la grosseur des plantes.

Laissée libre, elle sera moins densément plantée, en quinconce, en simple ou en double rangée.

Pour la haie en mélange

Plusieurs règles de composition existent :

  • La répétition d’une séquence végétale, régulièrement, sur tout le tracé de la haie, offrant une ossature et une unité au jardin, particulièrement indiquée si la haie est taillée.
  • Une composition par “taches” de 1 à 7 plants de la même espèce.
  • Une disposition aléatoire pour un effet plus naturel.

➼ Ce que dit la loi pour les plantations en limite de parcelle

Vous pouvez faire pousser des arbres et plantations librement dans votre jardin. Toutefois, certaines règles de distance sont à respecter à proximité de la propriété de votre voisin. L’entretien des plantations mitoyennes ou situées en limite de propriété, ainsi que la cueillette des fruits de vos plantations répondent également à une réglementation précise.

Les plantations telles que arbres, arbustes et arbrisseaux peuvent être plantées près de la limite de propriété voisine dans le respect des règles locales prescrites par des règlements particuliers existants ou des usages locaux constants et reconnus.

Pour vous informer sur l’existence de règles locales, il convient de vous renseigner auprès de votre mairie.

Règles de distance à respecter par rapport à la limite de propriété selon la hauteur de la plantation :

  • Inférieure ou égale à 2 mètres = 0,5 mètre
  • Supérieure à 2 mètres = 2 mètres

Sanction : Si vos plantations ne respectent pas les distances légales, votre voisin peut exiger qu’elles soient arrachées ou réduites à la hauteur légale, à moins que ces plantations, situées à moins de 0,5 mètre de la limite de propriété, existent depuis au moins 30 ans, ou à moins que ces plantations, situées entre 0,5 mètre et 2 mètres de la limite de propriété, dépassent 2 mètres de hauteur depuis au moins 30 ans.

Planter en terre de bruyère

Planter en terre de bruyère

Planter en terre de bruyère

Plantation

  • Les végétaux acidophiles dits de terre de bruyère ont besoin d’un sol plus ou moins acide, et sans calcaire.
  • Des espèces comme les rhododendrons, les camélias, les andromèdes demandent un sol très acide à pH 5 fait de terre de bruyère.
  • D’autres espèces comme les skimmias ou les érables du japon se cultivent en sol frais de terre de jardin mélangée à de la terre de bruyère, à pH 6-6,5.
  • Le sol doit être léger, frais et bien drainé, sans humidité stagnante, mais pas trop sablonneux.
  • La plupart se plaisent à exposition légèrement ombragée et en tout cas abritée du soleil aux heures les plus chaudes de la journée.
  • Elles sont généralement assez rustiques, mais il faut leur éviter une situation exposée aux courants d’air et aux vents.

Entretien

  • L’arrosage est essentiel. En effet la terre de bruyère retient très peu l’eau et les réserves s’épuisent donc rapidement. Le sol doit toujours rester humide. Préférez une eau non calcaire. Arrosez au printemps et surtout en été, mais pour les rhododendrons réduisez un peu les arrosages en juillet-août pour encourager la formation des boutons floraux de la saison suivante.
  • Faites un apport d’engrais organique en début de printemps (sang desséché, corne torréfiée), paillez au pied pour retenir la fraîcheur et lutter contre les mauvaises herbes.
  • Les rhododendrons, azalées et camélias ne se taillent pas habituellement, à l’exception des branches malades ou mal orientées. On peut rabattre d’un tiers des plantes vieillissantes. En revanche, supprimez bien les fleurs fanées pour éviter que la plante ne s’épuise à produire des graines.
  • En hiver, en cas de neige, secouez légèrement les branches pour en faire tomber la neige qui pourrait brûler le feuillage. En cas de gel, protégez les camélias, moins rustiques que les rhododendrons avec un paillage de feuilles mortes et un voile d’hivernage.
  • Au bout de quelques années, remplacez en surface la terre par un nouvel apport de terre de bruyère; l’enracinement étant superficiel, une couche de 30 cm est suffisante; veillez à ne pas abîmer les racines.

Planter des rosiers

Planter des rosiers

Planter des rosiers

Plantation

  • Elle s’effectue de fin octobre à mi-avril, hors période de gel, dans un emplacement ensoleillé, si possible abrité du vent.
  • Creusez un trou de 30/40 cm de côté et de profondeur, déposez au fond un peu de substrat recouvert de terre meuble.
  • Rafraîchissez l’extrémité des racines. Le point de greffe devra se trouver légèrement au-dessus du niveau du sol.
  • Rabattre si besoin les branches à 10 cm pour les rosiers à grandes fleurs et polyanthas et à 30/40 cm pour les grimpants.
  • Pour les rosiers livrés en pots ou conteneurs, procédez comme pour les arbustes à fleurs.

Taille

Rosiers a grandes fleurs, polyanthas, floribundas et rosiers tige

En automne, rabattez les tiges à 40-50 cm du sol en enlevant les bois secs et les branches trop chétives. À la fin de l’hiver, idéalement fin mars, raccourcissez les branches de l’année au-dessus du deuxième ou troisième bourgeon.

Au bout du troisième ou quatrième printemps, il faudra tailler plus sévèrement dans le bois âgé de 2 ou 3 ans afin de rajeunir la plante.

Rosiers grimpants remontants

Fin mars, enlevez les bois secs et les vieux bois, supprimez les branches chétives, raccourcissez légèrement de 30-40 cm et palissez.

Rosiers grimpants non remontants

Taillez en août après la fin de la floraison en supprimant au ras de la souche les branches anciennes et en conservant uniquement les rameaux de l’année sauf ceux trop chétifs.

Quand une jeune pousse vigoureuse s’est faite sur un bois de l’année précédente, couper celui-ci au ras de la jeune pousse.

Installer des bambous sans propagation

Installer des bambous sans propagation

Installer des bambous sans propagation

Phénomènes et solutions aux bambous

  • L’invasion se passe à l’abri des regards, sous terre, par un puissant réseau de rhizomes conquérants. On sait qu’ils rechignent à s’aventurer dans les zones inondées, tels étang ou rivière, ou au contraire très sèches et compactes, tels large allée ou parking.
  • Si vous vous apprêtez à planter des phyllostahys, il est recommandé d’installer une barrière anti-rhizome afin d’éviter un envahissement dans votre jardin.
  • La barrière anti-rhizomes permet de limiter la prolifération des bambous traçants. Attention ! Pas de bricolage car la moindre ouverture suffit pour voir les bambous s’échapper de leur espace imparti.
  • Installez un film semi rigide en propylène d’1 à 2 mm d’épaisseur. Ils sont vendus spécialement pour cet usage, et offrent toutes les garanties, à condition de les poser avec soin et de les enterrer jusqu’à 50 à 70 cm de profondeur.
  • Creusez une tranchée de 70 cm et créez une inclinaison de 15° pour inviter le rhizome à sortir à la surface.
  • Ajoutez terreau et fumier avec votre terre de jardin.
  • Veillez à ce que les rhizomes ne passent pas au-dessus du barrage et taillez immédiatement ceux qui s’aventurent en dehors de leur limite.
  • Arrosez copieusement et ajoutez du paillage autour des pieds dès la plantation.

Phénomènes et solutions aux bambous

  • L’invasion se passe à l’abri des regards, sous terre, par un puissant réseau de rhizomes conquérants. On sait qu’ils rechignent à s’aventurer dans les zones inondées, tels étang ou rivière, ou au contraire très sèches et compactes, tels large allée ou parking.
  • Si vous vous apprêtez à planter des phyllostahys, il est recommandé d’installer une barrière anti-rhizome afin d’éviter un envahissement dans votre jardin.
  • La barrière anti-rhizomes permet de limiter la prolifération des bambous traçants. Attention ! Pas de bricolage car la moindre ouverture suffit pour voir les bambous s’échapper de leur espace imparti.
  • Installez un film semi rigide en propylène d’1 à 2 mm d’épaisseur. Ils sont vendus spécialement pour cet usage, et offrent toutes les garanties, à condition de les poser avec soin et de les enterrer jusqu’à 50 à 70 cm de profondeur.
  • Creusez une tranchée de 70 cm et créez une inclinaison de 15° pour inviter le rhizome à sortir à la surface.
  • Ajoutez terreau et fumier avec votre terre de jardin.
  • Veillez à ce que les rhizomes ne passent pas au-dessus du barrage et taillez immédiatement ceux qui s’aventurent en dehors de leur limite.
  • Arrosez copieusement et ajoutez du paillage autour des pieds dès la plantation.

À savoir

  • Certains bambous sont foncièrement traçants, surtout dans les sols siliceux : les pleioblastus, phyllostachys, Sasa, Semiarundinaria…
  • D’autres le sont moyennement, voire pas du tout.
  • C’est le cas des bambous fargesias dits non traçants formant naturellement une touffe bien sage.
  • Les plus connus sont les fargesia nitida et fargesia murielae.

Planter son arbre

Planter son arbre

Planter son arbre

Vous souhaitez planter un arbre ?

  • Voici des conseils sur la plantation d’arbres en mettant l’accent sur les meilleures périodes de plantation, les techniques appropriées et la sélection adéquate des arbres.
  • Il est recommandé de planter en automne pour profiter du sol chaud et favoriser l’enracinement des jeunes arbres.
  • On souligne également l’importance de choisir des arbres en fonction de la loi locale, ainsi que la superficie du terrain pour éviter une surcharge.
  • Enfin, différentes options de développement/port d’arbres sont proposées pour s’adapter aux besoins du jardin.

Cliquer sur un des titres ci-dessous pour en savoir plus ➼

➼ La période de plantation

  • L’automne (octobre/novembre) et le printemps (février/mi-avril) sont les périodes de plantation pour les arbres.
  • Les temps de gel et les sols gelés sont à éviter.
  • L’automne est la saison idéale quand le sol est encore relativement chaud et que les racines du jeune arbre peuvent s’y enfoncer facilement.
  • Les arbres plantés au printemps ont de plus mauvaises conditions de départ. Un arrosage est impératif pendant la sécheresse estivale, du moins pendant le premier été qui suit la plantation.
  • Une plantation au printemps s’impose par contre sur les sols lourds où l’eau stagne pendant l’hiver et où les racines pourriraient rapidement.

➼ Bien choisir son arbre

Le choix d’un arbre ne se fait pas par hasard. Plusieurs facteurs seront à considérer avant l’achat de vos arbres d’ornement.

Le bon rapport hauteur / surface

Selon la surface restante de votre terrain après construction de la maison, vous devrez choisir des arbres au développement plus ou moins important pour ne pas, une fois adulte, vous gêner dans votre organisation de terrain (installation de piscine, terrasse, agrandissement de maison…).

Ce que dit la loi

Si vous souhaitez planter un arbre en limite de propriété et qu’aucune règle spécifique ne s’applique localement, les distances à respecter par rapport au terrain voisin varient selon la hauteur de votre plantation :

  • Inférieure ou égale à 2 mètres = 0,5 mètre
  • Supérieure à 2 mètres = 2 mètres

La distance est mesurée à partir du milieu du tronc de l’arbre. La hauteur de la plantation est mesurée depuis le sol jusqu’à la cime de l’arbre.

➼ Les terreaux et les amendements

  • Lors d’une plantation d’arbre ou d’arbuste, le choix du terreau ne se fait pas au hasard.
  • Notre gamme de terreaux est adaptée aux supports de culture sur mesure, ils sont destinés aux professionnels comme aux particuliers pour un résultat de qualité.

➼ Planter correctement

  • Lors de la plantation il est important d’observer les points suivants :
    • Creuser un trou suffisamment grand, biner, améliorer éventuellement le sol.
    • Placer un tuteur dans le trou de plantation.
    • Effectuer une coupe de plantation.

    Le fond du trou doit être biné sur environ 20 cm de profondeur pour permettre aux racines de pénétrer plus facilement dans le sol.

    Placez un tuteur dans le trou en dehors de la cage du côté des vents dominants (ouest). Ce poteau stabilisera le jeune arbre et facilitera son enracinement.

    • Le tuteur ne doit pas dépasser la hauteur du tronc.
    • Après avoir supprimé les racines endommagées, placez l’arbre et remplissez le trou de terre.
    • Secouez l’arbre de temps en temps pour avoir suffisamment de terre entre les racines.
    • Tassez ensuite la terre. Veillez à ce que le point de greffe soit situé à 10 cm au-dessus du sol.
    • L’arbre s’affaissera légèrement dans les premiers mois. Néanmoins, le point de greffe devra rester hors du sol.

    Arrosez abondamment et couvrez le sol au pied de l’arbre. Pour cela, vous pouvez utilisez de l’écorce broyée, du paillis. Ce recouvrement maintiendra le sol humide et empêchera l’herbe de concurrencer l’arbre.

    Attachez l’arbre au tuteur avec un lien de caoutchouc sans serrer. Une fois que l’arbre se sera affaissé vous pourrez l’attacher plus solidement au poteau. Veillez néanmoins pendant la croissance à ce que la ficelle ne s’incarne pas dans le tronc.

➼ Port des arbres d’ornement

Un arbre peut être choisi sous plusieurs ports selon la prise au sol que vous souhaiterez lui donner.

Arbre tige

C’est un arbre conduit pour obtenir un tronc qui fera 2,20 m sous tête du sol aux premières branches. Il est mesuré par la circonférence en cm de son tronc à 1 m du sol. Il est, soit :
  • fléché – les branches sont réparties le long d’un axe terminé par une flèche.
  • couronné – les branches s’insèrent en un point unique à l’extrémité de la tige.
Pour les petits jardins, on préfèrera la conduction en couronnée qui donnera un arbre de petite taille.

Arbre ramifié

Comme l’arbre tige, ce port a un tronc unique et se termine en flèche. Au lieu d’avoir un tronc, le ramifié a ses branches qui partent depuis le pied de l’arbre et sont installées de tous les côtés en étages sur le tronc. C’est un port intéressant pour petits jardins puisqu’il ne dépasse pas 7 à 8 m de hauteur. Il est mesuré par la circonférence en cm de son tronc à 1 m du sol.

Arbre cépée ou touffe

Plusieurs branches se séparent dès le collet en formant plusieurs axes qui se développent simultanément. Le port en cépée offre une allure naturelle et est très intéressant pour les petits jardins car il ne montera guère plus haut que 6m.
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